hinterGründe & vorWände : un projet pour la galerieXprssns, hambourg

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40 x 120 cm, technique mixte sur et sous plexiglas, 2007

 

le titre de l'exposition est à comprendre à la fois au sens propre et au sens figuré. l'avant et l'arrière, le devant et l'après de la peinture sont questionnés. sur quel support et comment peint-on, et quels sont les règles, stystèmes et stratégies qui génèrent de la peinture, et que la peinture genère à son tour.

l'espace spécifique de la galerie devient un espace de réflexion de la peinture et ainsi que sur la peinture.

les mirroirs intégrés dans l'architecture de la galerie permettent des juxtapositions et superpositions de peintures qui se trouvent dans des espaces différents. ainsi, chaque peinture ne communique pas seulement avec ses voisins directs et son espace d'exposition, mais aussi avec des voisins et « cousins » plus éloignés, rapprochés par le miroitement, le retournement et la réflexion.

mon travail questionne depuis longtemps l'espace d'émergement de l'image. dans les peintures réalisées au dos de plaques de plexiglas l'image est suspendue dans un espace indéfinissable, entre apparition et disparition. la réalité tactile est littéralement repoussé à l'arrière-plan au profit d'un espace ambivalent.

dans l'exposition « hinterGründe & vorWände » je tente d'intérroger mes propres stratégies de peinture, ainsi que des principes comme le retournement, la symétrie et la multiplication sérielle.

l'espace d'exposition lui-même est analysé et questionné sur son potentiel créateur. sa structure allant de l'espace public de la rue vers l'espace privé du jardin intérieur peut être lu comme une métaphore du dialogue entre l'espace privé de l'atelier et l'espace public de la galerie. dialogue aussi entre recherche intime, concept et distanciation nécessaire.

trois séries de travaux seront montrées, qui chacune traitent d'un espace différent : des espaces du souvenir, des espaces de peinture issus de l'histoire de l'art et des espaces urbains de la ville de hambourg. ainsi se tisse un réseau entre intimité, histoire et public.

roland schär, juin 2007